Plaignant c. Alliance Internationale des Employés de Scène, de Théâtre et de Cinéma des États-Unis, de ses Territoires et du Canada, 2017 CanLII 64843 (AB LRB) (2 octobre, 2017)

Une plainte de manquement au devoir de représentation juste a été déposée contre la section locale 210 alléguant qu'elle n'avait pas correctement représenté le plaignant lorsqu'elle a réglé un grief. Le grief portait sur une suspension imposée par l'employeur, Oilers Entertainment Group Canada Corporation.

Un banc de la Commission des relations de travail de l'Alberta a sommairement rejeté la plainte, estimant qu'elle n'avait aucune chance raisonnable de succès de procéder à l'audience.

Le plaignant avait soulevé des préoccupations au sujet d'un système de sécurité critique sur le lieu de travail. Une vérification indépendante a été effectuée et les questions de sécurité n'avaient pas été traitées. Les problèmes ont été signalés auprès du département de la Santé et sécurité au travail, et l'employeur a blâmé le plaignant. L'employeur a suspendu le plaignant et a envoyé une lettre à l'agent des affaires du syndicat pour l'aviser de la suspension. La lettre décrivait le fonctionnaire comme étant une «distraction», un «empêchement» et une «gêne à l'image de la Place Rogers».

Le plaignant a trouvé la lettre diffamatoire et craignait que la lettre ait été laissée à la vue des membres du syndicat. Le Syndicat a déposé un grief concernant la suspension du plaignant. L'employeur a fait deux offres pour régler le grief, la première pour substituer la suspension à un avertissement écrit, et la seconde pour lever la suspension et payer toute perte monétaire pour compenser pour les deux événements que le plaignant était incapable de travailler en raison de la suspension. Le plaignant n'était pas intéressé à accepter une offre et a insisté que l'employeur fournisse des excuses écrites et une lettre de rétractation. Le syndicat a réglé le grief, après avoir conclu qu'il avait obtenu autant qu'il aurait pu le faire en arbitrage.

La Commission a déterminé que le syndicat n'avait pas manqué à son devoir de représentation équitable. Il avait réagi rapidement, enquêté sur la plainte, déposé un grief et négocié un règlement raisonnable avec l'employeur. Il n'a pas agi de manière arbitraire, discriminatoire ou de mauvaise foi.

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