AEIST, section locale 58 c. Audio Visual Services (Canada) Corporation, sentence arbitrale datée du 15 septembre, 2017 (ON LRB)

Le 15 septembre 2017, la Commission des relations de travail de l'Ontario a rendu sa sentence dans cette l'affaire qui concernait une demande d'accréditation de techniciens audiovisuels dans l'industrie hôtelière. Cette décision aura sans aucun doute des impacts sur cette industrie historiquement difficile à organiser.

Audio Visual Services (Canada) Corporation («Services AV») fournit des services techniques principalement dans les lieux d'événements dans les hôtels dans la région de Toronto. Le nombre d'employé d'AV Services est nombreux et étalé avec un certain niveau d'échange sur de nombreux sites. Environ 160 employés horaire étaient généralement affectés au travail par l'intermédiaire d'un bureau d'embauche syndical. Les emplacements de travail varient en taille, en complexité et en main-d'œuvre. L'hôtel Sheraton était la plus grande base d'employés. À la date de la demande, environ 20 employés étaient basés au Sheraton et, 18 parmi eux travaillaient à temps plein ou à temps partiel. Il y avait un plus grand niveau d'échange dans les autres lieux de prestation de services, certains hôtels ne recevant qu'un seul employé régulier.

Le syndicat a demandé une unité de négociation de tous les techniciens et monteurs audio / vidéo de l'équipe de maison employés exclusivement à l'hôtel Sheraton. L'employeur s'est opposé à cette unité qui a été créée et a plaidé sans succès en faveur d'une unité pour tous les employés qui aurait couvert toute la ville de Toronto. Le syndicat a fait valoir que le Sheraton avait un effectif particulièrement stable et constant, et il a souligné la nécessité de faciliter l'accès à la négociation collective lorsque le taux de syndicalisation dans l'industrie est faible.

La Comission a finalement été convaincue par les arguments du syndicat et a conclu que l'unité de négociation spécifique au lieu du Sheraton était appropriée dans les circonstances. La Commission était satisfaite que le niveau d'échange et la structure de l'unité de négociation proposée ne nuirait pas aux relations de travail. La Commission a également noté que tout préjudice lié aux relations de travail doit être soupesé par rapport aux obstacles à l'organisation, qui, dans ce cas, étaient importants.

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